Medine Limited a publié ses résultats financiers pour l’année écoulée, soit de juillet 2020 à juin 2021. L’environnement opérationnel et économique sans précédent a engendré pour le groupe un manque à gagner conséquent en termes de revenus, notamment au niveau des secteurs du loisir et de l’hôtellerie. En dépit de ces éléments, Medine a fait preuve de résilience sur ses activités de base, affichant des profits de l’ordre de Rs 150 M en 2021 contre des pertes de Rs 572 M pour l’exercice financier précédent. Cette résilience s’explique par l’optimisation opérationnelle engagée sur l’année écoulée et qui a posé un socle solide pour l’exécution de la stratégie du groupe, lui permettant ainsi d’afficher également un profit opérationnel (EBITDA) positif.
« Bien que nos opérations, et notamment celles liées aux loisirs et à l’hôtellerie, aient eu leurs chiffres d’affaires considérablement impactés par la pandémie mondiale, l’ensemble des mesures mises en place par Medine à travers ses différents secteurs d’activités, a toutefois permis de mitiger cet impact. Ces mesures ont permis au groupe d’afficher de la résilience face au contexte sans précédent qui a prévalu tout au long de la dernière année financière et viennent affirmer la direction prise par le groupe pour améliorer les résultats opérationnels de chacune de ses entités », fait ressortir Dhiren Ponnusamy, Chief Executive Officer de Medine.
Les opérations immobilières ont quant à elles dans l’ensemble connu une très nette amélioration de leurs profits opérationnels, passant de Rs 55 M à Rs 142 M. Un résultat encourageant pour le groupe, rendu possible grâce à la discipline opérationnelle et à la gestion stricte des coûts engagée cette dernière année, ainsi qu’à la diversification de son portefeuille immobilier avec le lancement de projets phares tels que le morcellement de Magenta Parkside à Flic-en Flac ou encore le lancement des premiers lots à bâtir de la Smart City de Uniciti, situés dans le quartier de Oceanside. La terre demeure en effet une valeur refuge et un investissement durable pour les Mauriciens, comme le démontre l’engouement enregistré pour l’acquisition de terrains ces derniers mois.
CIEL rebondit également en territoire verte
Les actions décisives menées par CIEL en réponse à la pandémie ont permis au groupe de sortir plus fort de la crise. Le chiffre d’affaires du groupe s’élève à Rs 17,9 milliards avec un EBITDA de Rs 2,7 milliards. Cela se traduit en une marge d’EBITDA de 15,1 % pour l’exercice clos le 30 juin 2021 (2020 : 14,6 %), malgré un chiffre d’affaires qui n’a pas encore totalement retrouvé son niveau pré-pandémie. Le bénéfice après impôts de CIEL pour l’année s’est élevé à Rs 446 M contre des pertes de Rs 2 178 M pour la période précédente.
Sur le plan opérationnel, le portefeuille diversifié a dégagé des marges améliorées dans tous les secteurs d’investissement (clusters), à l’exception des hôtels et complexes hôteliers qui continuent d’être gravement touchés par le trafic aérien et les restrictions sur les voyages internationaux. La crise mondiale n’a pas empêché le groupe Ciel de regarder vers l’avenir et de continuer à travailler sur la qualité et la résilience de son portefeuille cédant ainsi certains actifs non stratégiques comme le complexe Kanuhura aux Maldives et l’activité d’assurance santé en Ouganda.
Les chiffres publiés récemment annoncent de la couleur pour le secteur privé, surtout quand le dernier trimestre de l’année est déjà en cours, avec la réouverture des frontières. La relance économique, semble t-il, est déjà enclenchée.