L’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) va revoir sa liste noire de pays monnayant un passeport ou un visa en échange d’investissements. L’île Maurice devrait ne plus y figurer après les démarches entamées par l’hôtel du gouvernement pour lui signifier qu’elle va pleinement adhérer aux principes du OECD/G20 Common Reporting Standard (CRS).

Dans une lettre adressée au Financial Secretary, Dev Manraj, le vendredi 19 octobre, Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscales (CTPA) de l’OCDE, lui donne l’assurance que « we will update our guidance to reflect that Mauritius’ residence and immigration requirements with respect to the occupational and permanent residence permits do not give rise to particular risks to the integrity of the CRS ».

Il fait également ressortir que le rapport publié la semaine dernière se base sur le fait que l’initiative du gouvernement mauricien « can potentially give rise to CRS-related risks, in case they would be misused by account holders in the context of the CRS due diligence procedures conducted by financial institutions ». Il se félicite que son épuipe et celle que Maurice a spécialement dépêchée à Paris ont travaillé « on a practical manner to mitigate any such CRS-related risks » en mettant en place un mécanisme d’échange d’informations.

Mardi dernier, l’OCDE avait publié une liste de pays vendant des « passeports dorés ». Elle avait mis de l’avant des risques que des fraudeurs en tout poil détournent cette initiative pour obtenir un permis de résidence ou de la nationalité à travers l’investissement. Vingt et une juridictions, dont Bahreïn, la Colombie, Chypre, Malte, Maurice, Monaco, le Qatar et les Seychelles, ont été mises à l’index.

Y figurent également des îles du Caraïbes telles que Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, la Barbade, la Dominique, Grenade, Montserrat, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie ainsi que les îles Turques-et-Caïques.

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