Participation de Maurice à l’AfCFTA : Mahen Seeruttun appelle à renforcer les échanges avec le continent

Le ministre des Services financiers et de la Bonne gouvernance, Mahen Seeruttun, a participé à la troisième réunion extraordinaire du Conseil des ministres de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA), qui s’est tenue du 12 au 13 juillet 2023, à Nairobi, au Kenya, où les questions cruciales des règles d’origine dans les secteurs de l’automobile et du textile et d’autres protocoles commerciaux cruciaux ont été discutées.

Rappelons que l’AfCFTA, la plus grande zone de libre-échange au monde, regroupant 55 pays de l’Union africaine et huit communautés économiques régionales, est entrée en vigueur le 30 mai 2019. Maurice a ratifié cette zone de libre-échange en septembre 2019. Le début des échanges commerciaux dans le cadre de l’AfCFTA a eu lieu le 1er janvier 2021.

L’AfCFTA vise à établir un marché continental unique avec une population d’environ 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné d’environ 3,4 billions de dollars américains. Dans cette optique, l’un des mandats de l’AfCFTA est d’éliminer les barrières commerciales et de stimuler le commerce intra-africain. Le potentiel de l’AfCFTA sera pleinement exploité une fois que toutes ses composantes, y compris les règles d’origine et les protocoles sur l’investissement, les femmes et les jeunes dans le commerce et le commerce numérique, auront été entièrement finalisées et approuvées.

L’une des questions les plus pertinentes pour l’île Maurice étant la conclusion des règles d’origine en suspens pour le textile et les vêtements, le ministre Mahen Seeruttun, dans son allocution lors du Conseil des ministres, a parlé de la nécessité de conclure les règles en suspens, car cela permettrait de clarifier davantage les mesures requises au niveau national pour renforcer la confiance des investisseurs et accroître les échanges avec le continent. Le ministre a souligné la nécessité pour l’Afrique de disposer de règles d’origine qui renforceraient la relation entre le commerce et l’industrialisation et encourageraient la création de valeur ajoutée sur le continent.