Le 7 mai a été décrété la Journée mondiale des orphelins du sida et ce depuis 2002. Le but est de sensibiliser le public sur la détresse des millions d’enfants impactés par le sida et ses ravages aux quatre coins du monde. Toutes les 15 secondes, le sida tue la mère ou le père d’un enfant. En 2005, ils étaient déjà plus de 15 millions à mourir en faisant d’un enfant un orphelin. Stigmatisés, dans une profonde misère matérielle et morale, les orphelins du sida n’ont aucun moyen de se faire entendre. Le traumatisme qu’ils subissent, les problèmes qu’ils rencontrent et la marginalisation dont ils font l’objet sur le plan social sont indescriptibles. La perte d’un parent ou des deux est une double tragédie pour les enfants. Ils doivent non seulement faire face à l’expérience de la perte et du deuil associés à la perte d’un parent, mais aussi aux facteurs de stress supplémentaires qui surviennent après le décès des parents. Contrairement aux enfants rendus orphelins par d’autres causes, les orphelins du sida commencent à souffrir psychologiquement et émotionnellement bien avant le décès de leurs parents.
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