Avec 52 mutations et un changement dans sa composition nucléaire, le variant Omicron interpelle. Les chercheurs en Afrique du Sud et dans le monde mènent des études pour mieux comprendre les nombreux aspects d’Omicron et continueront de partager les résultats de ces études dès qu’ils seront disponibles.

Pour l’heure, il n’est pas encore clair si Omicron est plus transmissible par rapport à d’autres variants, y compris Delta. Le nombre de personnes testées positives a augmenté dans les régions d’Afrique du Sud touchées par ce variant, mais des études épidémiologiques sont en cours pour comprendre si c’est à cause d’Omicron ou d’autres facteurs.

Suite aux dernières consultations de l’OMS vendredi dernier, il n’est pas encore clair si l’infection par Omicron provoque une maladie plus grave par rapport à d’autres variants, y compris Delta. Les données préliminaires suggèrent qu’il y a une augmentation des taux d’hospitalisation en Afrique du Sud, mais cela peut être dû à l’augmentation du nombre global de personnes infectées, plutôt qu’à une infection spécifique par Omicron.

Il n’y a actuellement aucune information suggérant que les symptômes associés à Omicron sont différents de ceux d’autres variants. Les infections initialement signalées concernaient des individus plus jeunes qui ont tendance à avoir une maladie plus bénigne, mais il faudra plusieurs jours à plusieurs semaines pour comprendre le niveau de gravité d’Omicron.

Tous les variants de Covid-19, y compris Delta qui est dominant dans le monde, peuvent provoquer une maladie grave ou la mort, en particulier pour les personnes les plus vulnérables, et la prévention est donc toujours la clé. En attendant de nouvelles informations et données sur cette nouvelle souche, l’OMS préconise la prudence et les gestes barrières.

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