Une enquête de la police et une autre du ministère de la Santé et du bien-être ont été ouvertes après la plainte initiée contre le SAMU qui aurait refusé de porter assistance à une personne en danger, vendredi soir, 19 novembre. Les policiers avaient consigné une déposition faisant état que le SAMU ne serait pas intervenu. Le ministère de la Santé et du bien-être informe qu’il collabore pleinement avec la police et que s’il y a faute du côté du SAMU, le ministère sévira contre les fautifs.

Rappelons qu’un jeune homme de 26 ans, habitant La Louise, aurait glissé dans les escaliers et a été retrouvé dans une mare de sang dans la nuit du vendredi à samedi. Des personnes sur les lieux avaient déjà appelé le SAMU avant que n’arrive la police. Les policiers ont, eux aussi, appelé le service d’urgence, mais après une quinzaine de minutes, aucune ambulance n’est arrivée.

Un des policiers a de nouveau appelé le SAMU et on lui aurait fait comprendre que le SAMU ne viendrait pas. Les policiers ont alors décidé d’emmener la victime à l’hôpital de Candos qui n’est pas éloigné du lieu de l’incident. A noter que, dans sa déposition, le policier a affirmé qu’il ne voulait pas transporter la victime à l’hôpital en premier lieu, car il n’était pas équipé, selon les protocoles établis par le ministère de la Santé, mais que les policiers ont dû tout de même prendre ce risque car la victime se vidait de son sang. Le policier a aussi fait état, dans sa déclaration, qu’il a vu une ambulance à côté de l’entrée des urgences à l’hôpital lorsqu’ils y sont arrivés.

La victime a dû être opérée deux fois et elle est admise aux soins intensifs. Son état de santé est jugé très préoccupant. La victime a été testée positive, à la Covid, hier. De ce fait, les deux policiers devront s’auto-isoler et faire des tests pour savoir s’ils sont positifs ou pas.

Facebook Comments