[Nanosatellite arrimé à l’ISS] Deepak Balgobin : « Une économie basée sur la connaissance »

Le tout premier nanosatellite mauricien MIR-SAT1 s’est arrimé à l’International Space Station (ISS) à bord de la fusée SpaceX-CRS22 Cargo Dragon le 5 juin. Le vaisseau spatial a voyagé pendant 26 heures avant d’atteindre l’ISS, après avoir décollé du Centre spatial Kennedy de la NASA, en Floride, États-Unis, le 3 juin. Le nanosatellite mauricien sera envoyé en orbite basse depuis la station spatiale le 22 juin. Il s’agit d’un événement historique pour Maurice, qui envisage de s’engager dans les sphères de la technologie spatiale et satellitaire dans le cadre de son programme de développement national. Le ministre des Technologies de l’information, de la communication et de l’innovation, Deepak Balgobin, et d’autres invités, ont assisté au décollage en direct de la fusée SpaceX-CRS22 Cargo Dragon depuis le siège du gouvernement à Port-Louis. Parmi les personnes présentes, le conseil d’administration du Mauritius Research and Innovation Council (MRIC), l’agence gouvernementale qui gère le projet pionnier de nanosatellite à Maurice.

« Après deux ans de travail acharné, le nanosatellite a maintenant atteint l’ISS. Ce tremplin vers l’espace ouvre de nouvelles opportunités et initiatives pour notre pays grâce à la technologie spatiale et satellitaire et donne un nouvel élan à notre développement socio-économique », a affirmé Deepak Balgobin. Ce dernier s’est réjoui que Maurice ait fait, ainsi, un premier grand pas dans la science et la technologie spatiales. « Il s’agit d’une réalisation capitale qui reflète la vision du Premier ministre, Pravind Jugnauth, d’une économie basée sur la connaissance. Même si le satellite est de petite taille, tout comme notre île, le lancement indique que le pas de géant a été réussi et place Maurice haut dans le ciel », a-t-il ajouté.

Le MRIC a installé une station terrestre dans ses locaux à Ebène pour recevoir les données de MIR-SAT 1 en orbite basse. Ces données seront utilisées à diverses fins, notamment pour la surveillance maritime de la vaste zone économique exclusive de Maurice, l’adaptation au changement climatique, les prévisions météorologiques et la gestion du trafic routier.