C’est l’avocat de la femme d’affaires qui a signifié à la Cour suprême son souhait de retirer le main case demandant une injonction perpétuelle pour que la presse ne parle pas de la vie privée de sa cliente. Ce matin, Me Yousuf Mohamed a transmis une lettre de Nandanee Soornack dans laquelle celle-ci renonce aux poursuites tout en affirmant que les articles de presse à son sujet lui ont causé un tort considérable et « irréparable ».

Yousuf Mohamed a également laissé entendre que sa cliente abandonnera son appel contre la décision du juge Eddy Balancy, en date du 6 février 2013. Celui-ci autorisait la presse à parler de la vie privée de la femme d’affaires à condition de ne pas y mêler son enfant mineure. « It appears to me that, except in relation to her minor child (…) the applicant can have no reasonable expectancy of privacy in respect of all aspects of her private life », avait alors décidé l’actuel Senior Puisne Judge.

C’est le 10 décembre 2012, lors des dépouillements des élections municipales tenues la veille, que Nandanee Soornack est arrivée au-devant de la scène. Cela, suite à une violente altercation avec le militant du MSM Yogida Sawmynaden. La presse s’est alors rapidement intéressée à la proximité de la femme d’affaires avec le Premier ministre. Ce qui a conduit celle-ci à demander et obtenir une injonction de la Cour suprême interdisant à la presse de parler de sa vie privée.

Eddy Balancy suspend toutefois l’injonction accordée par le juge Bhushan Domah, le 5 janvier 2013. Et Nandanee Soornack fait appel de cette décision. Tout en rentrant un « main case » en vue d’interdire aux groupes Le Mauricien, La Sentinelle ainsi qu’à Jacques Rivet (directeur du Mauricien), Raj Meetarbhan (rédacteur en chef de l’express) et Rabin Bhujun (actuel directeur éditorial d’ION News et ancien rédacteur en chef de l’express dimanche) d’évoquer sa vie privée.

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