Le dernier rapport de Moody’s Investor Service a été rendu public, hier, le mardi 6 juillet. Maurice est cité comme un des deux pays, tout comme l’Egypte, qui peut augmenter sa dette souveraine en devise locale. Le recours au financement de la banque centrale peut également constituer une solution temporaire pour répondre ou gérer des besoins de financement accrus, précise le rapport. Mais ce modèle a des limites surtout en ce qu’il s’agit des risques inflationnistes et de l’impact sur le taux de change.

Le Mozambique, le Ghana, la Tunisie, la Zambie, le Nigeria et la Tanzanie font partie des souverains où la variation des créances de la banque centrale sur le gouvernement a dépassé 10 % des revenus de l’année précédente en 2020, et dans certains cas de manière significative. Une dynamique similaire se dessine également en Tunisie bien que la banque centrale reste déterminée à respecter les limites réglementaires. « Mauritius also accessed a significant amount of central bank funding for fiscal purposes in 2020… However, the stated one-off nature of the central bank’s grant, the highly liquid banking system and the existence of alternative LC funding pools in the nonbank financial sector increase the likelihood that the unorthodox policies adopted in the wake of the devastating impact of the pandemic on the tourism industry will not be perpetuated as the recovery takes hold », peut-on lire dans le rapport de Moody’s.

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