Le premier succès de la NASA, dans cette nouvelle aventure spatiale que constitue la mission Mars 2020 (prononcez « Mars vingt vingt »), est d’avoir « vendu » aux médias de la Terre entière les « sept minutes de terreur », tout comme il y avait sept mercenaires, sept nains et sept péchés capitaux.

Derrière cette expression se cache toute la difficulté de l’entrée dans l’atmosphère martienne, de la descente finale et de l’atterrissage sur le sol aride de la Planète rouge. Sept minutes où tout se passe de manière automatique car, étant donné que la Terre est actuellement distante de Mars de plus de 200 millions de kilomètres et que, même en voyageant à la vitesse de la lumière, les commandes envoyées à la sonde mettent presque onze minutes et demie à lui parvenir. Sept minutes où tout doit s’enchaîner à la perfection.

Jeudi 18 février, les « sept minutes de terreur » ont débouché sur une fin heureuse. Le passager de Mars 2020, le rover Perseverance, s’est posé sans encombre. L’entrée dans l’atmosphère ? Impeccable. Le ralentissement et la protection de l’astromobile grâce au bouclier thermique dont la température montait à 1 300 °C ? Sans problème. Le déploiement du parachute ? Parfait. La séparation du bouclier ? Irréprochable. La mise en route du radar et du système de navigation pour bien atterrir dans la cible, le cratère Jezero ? Du gâteau. La séparation du parachute et le relais pris par le Sky Crane, cette structure assurant la descente finale grâce à des rétrofusées ? Tip top. Le grutage de Perseverance jusqu’au sol ? Nickel.

Source : Lemonde.fr

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