Lors de l’entretien accordé par le prince Harry et Meghan Markle à Oprah Winfrey, le 16 février, diffusé le 7 mars sur CBS. HARPO PRODUCTIONS / VIA REUTERS

 

 

L’interview-évènement a tenu ses promesses : interrogés par Oprah Winfrey, la reine des talk-shows américains, dimanche 7 mars, sur la chaîne CBS, Meghan Markle, 39 ans, et son mari, le prince Harry, 36 ans, ont lancé quelques grenades dégoupillées contre la famille royale britannique, que celle-ci aura probablement du mal à parer, et qui donnent l’image d’une institution excessivement traditionaliste, voire institutionnellement raciste, incapable de faire prendre la greffe avec une jeune actrice américaine métisse.

Les yeux embués de larmes, chignon bas et longue robe en soie noire, Meghan a raconté s’être sentie si isolée et peu soutenue par sa prestigieuse famille d’adoption, après avoir été « réduite au silence », qu’elle avait « des pensées suicidaires » à cinq mois de grossesse.

« C’est une fois que nous avons été mariés [en mai 2018] que tout a empiré, quand j’ai compris que je ne serai pas protégée et qu’ils [l’entourage de la famille royale] étaient prêts à mentir pour protéger d’autres membres de la famille royale », a ajouté Meghan.

Ce n’était pas Kate, Duchesse de Cambridge, a-t-elle encore affirmé, qui avait pleuré à la suite d’une dispute entre les deux femmes liée aux préparations du mariage de Meghan – mais bien elle, contrairement à ce qu’ont rapporté les tabloïds britanniques. L’Américaine a avoué au passage avoir été « naïve » et ne pas s’être renseignée avant d’entrer dans le giron de la famille Windsor, en 2017.

La « couleur de peau » d’Archie

Harry, costume clair et air grave, a expliqué, quant à lui, à quel point il se trouvait « pris au piège » dans sa propre famille avant de rencontrer sa future femme, et que son père, Charles, a refusé de lui parler quand il lui a annoncé sa volonté de quitter le pays avec sa femme.

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