La chancelière allemande Angela Merkel s’entretient avec le ministre de la santé, Jens Spahn, avant la réunion hebdomadaire du cabinet du gouvernement, à Berlin, le 24 février 2021.
KAY NIETFELD / via REUTERS

 

Après deux mois de cours à distance, le retour des enfants à l’école, lundi 22 février, était censé marquer le début de la sortie du tunnel en Allemagne. Mais cette bonne nouvelle est passée au second plan de l’actualité, télescopée par une autre, plus inquiétante : après sept semaines de fort recul, la courbe des contaminations a non seulement cessé de baisser outre-Rhin, mais elle a même amorcé une légère remontée, avec un taux d’incidence passé de 57 à 63 nouveaux cas pour 100 000 habitants entre le 19 et le 26 février.

Certes, l’Allemagne se trouve dans une situation beaucoup moins tendue que certains de ses voisins, comme la République tchèque, où le taux d’incidence est d’environ 670, la France, où il est autour de 220, et les Pays-Bas, où il avoisine 180. Mais, face aux indicateurs peu rassurants de ces derniers jours, le gouvernement ne veut pas laisser penser que la réouverture des crèches et des écoles, avant celle des salons de coiffure, prévue lundi 1er mars, pourrait entraîner la levée d’autres restrictions à court terme. « Nous avons cru que nous étions en train de sortir du tunnel, mais à cause des variants ce n’est pas le cas », a déclaré le ministre de la santé, Jens Spahn, mercredi, devant le Bundestag. Vingt-quatre heures plus tôt, Angela Merkel avait été encore plus directe lors de la réunion hebdomadaire du groupe CDU-CSU : « Nous sommes désormais dans la troisième vague. »

Lemonde.fr

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