Les patients greffés ou dialysés ne produiraient pas une réponse immunitaire suffisante, même après deux injections. La stratégie vaccinale devrait être adaptée.

Pour les personnes immunodéprimées, souvent à risque de forme grave de Covid-19, la perspective de la vaccination est un grand espoir. Une fois vaccinés, ils croyaient pouvoir souffler un peu, ne plus être dans la crainte du virus. Or, c’est pour beaucoup un coup de massue, « nombre de patients greffés ont une sérologie négative trois ou quatre semaines après la deuxième injection », constate Yvanie Caillé, fondatrice de Renaloo, une association de patients atteints d’insuffisance rénale.

Le vaccin semble moins efficace chez les personnes greffées d’organes solides sous traitements antirejet (environ 80 000 en France) ou dialysées ; il pourrait aussi l’être chez les personnes ayant bénéficié d’une greffe de moelle osseuse, ou celles traitées par chimiothérapie pour hémopathie maligne. Ces patients ne produiraient pas de réponse anticorps suffisante. Ces dernières semaines, la Société francophone de transplantation a recensé que 33 personnes transplantées et vaccinées (avec une deuxième dose) ont été infectées, dont au moins 8 ont été hospitalisées pour forme grave de Covid-19. Trois sont décédées.

source: lemonde.fr

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