Un récent entretien du directeur général de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) à un quotidien fait monter le syndicat au créneau. Dans un courrier adressé à Beejaye Ramdenee, les délégués des employés remettent les points sur les i et listent leurs objections noir sur blanc. «Le syndicat se dissocie de votre position», écrivent-ils dans la missive datée du 11 février, jour de publication de l’article.

Ramdenee y affirme notamment que «le syndicat avec lequel j’ai d’excellents rapports, ne m’a jamais fait part de ces frustrations». Or, 29 points de litige industriel ont été soulevés «pour considération urgente» lors d’une réunion le 4 février, affirme la MBC Staff Association. «Votre candeur lors de la rencontre était (…) un signe de sérieux pour le syndicat», écrivent encore les signataires.

La MBC Staff Association fait ressortir que contrairement aux affirmations de Ramdenee dans un autre article publié le 1er février, le syndicat n’est pas d’accord avec l’idée qu’un «exercice de promotion soit effectué au cas par cas». «Cela n’a jamais été le cas», souligne-t-il dans la lettre.

Sollicité pour une réaction, Beejaye Ramdenee explique que ce n’est qu’un malentendu. Comme dans toutes les entreprises, des problèmes surgissent parfois, relativise le no 1 de la MBC. «Quand je reçois une plainte de la part d’un employé, il est de mon devoir d’entendre les deux versions. Je ne peux agir par impulsion, ce ne serait pas juste», affirme-t-il.

A son «manque d’intérêt» tel que relevé par le syndicat, Ramdenee oppose «les procédures qui font traîner les choses». «Je ne peux pas aller plus vite que musique», fait-il ressortir.

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