Je ne suis pas intéressé par les tickets, sauf les tickets de concert. Donc, je ne serai pas candidat à cette chose qu’on appelle élections générales. Génial ! Je vais, en revanche, essayer de manifester ma flamme électorale en faisant ici des propositions, en tant que simple électeur, aux deux gros blocs de béton armé de la politique d’ici. Qu’on ne m’en tienne pas rigueur si j’emploie ici le mot d’artiste. Bien que je ne sache toujours pas chanter. Bref, parlons de politique le plus correctement possible.

Si chaque socioculturel revendique des bouts de plage, de terrains, de contrats et de permis en tous genres, le culturel peut aussi exiger sa part du gâteau. Allez, va pour une petite liste de demandes.

Je vous assure, ce n’est ici pas une fixation sur sieur Choonee, mais si l’alliance qui prône l’unité et la modernité remporte le graal, de grâce, épargnez-nous le poids culturel de ce monsieur.

A l’alliance du peuple, avisez votre potentiel ministre de la Culture, qu’il y a une différence entre le socioculturel qu’on cultive chez nous et la culture d’un pays. Chose que peu, pour ne pas dire aucun, des représentants à ce poste ont compris.

Concrètement, il faudra faire savoir au département des finances que pour les appels à l’International Grants, le système de période fixe pour les appels à candidature est du grand n’importe quoi. Je m’explique. Le ministère des Finances a mis en place un système de financement aux International Grants (IG) qui n’est émis qu’à deux périodes précises de l’année. Une formule proposée par l’un des plus festifs des Duval (la télé française peut le prouver). Selon ce dernier, il faudrait que les demandes pour l’IG soient faites à un moment précis. Sachez, monsieur Zaza, que les manifestations culturelles dans le monde et les festivals ne fonctionnent pas selon vos humeurs et que la formule d’avant était bien mieux, même si elle n’était pas optimale. On n’accorde pas de grant chaque deux ans. Au prochain responsable des Arts, revoyez donc cette mauvaise copie.

Je manifeste aussi pour que les artistes aient des subventions respectables pour la mise en place de projets. D’où l’importance de donner une bourse au prochain ministre des Arts et de la Culture pour bien faire la différence entre les deux point émis plus haut. Car subventionner des fêtes socioreligieuses, ce n’est pas aider au développement de la culture, mais assurer son quota de votes et de mot d’ordre le jour des élections.

Enfin, si vous proposez des allocations à ceux qui ne bossent pas, aidez au moins ceux qui bossent pour la culture et qui n’ont pas assez de capital pour mener à bien leur mission.

C’est dit. Maintenant à vous de voir si vous voulez « virer » ou « dévirer » la situation politique, mais sachez que la Culture vous attend au prochain virage.

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