L’application Maintenance Pro, qui permet aux employeurs et au public d’accéder à une base de données de diplômés du Mauritius Institute of Training and Development (MITD), a été lancée aujourd’hui, le 8 septembre, à Moka par le ministre du Travail, du développement des ressources humaines et de la formation et ministre du Commerce et de la protection des consommateurs, Soodesh Callichurn. Le lancement a eu lieu lors de la cérémonie de remise des diplômes organisée pour les étudiants du MITD à l’Institut Mahatma Gandhi.
Le président du MITD, Harrykrishna Vydelingum, le directeur par intérim du MITD, Sayadaly Maudarbocus, et d’autres personnalités étaient présents à cette occasion. Soodesh Callichurn a souligné que, très souvent, les entreprises et le public ont du mal à trouver les services de techniciens qualifiés. L’application fournira donc tous les détails nécessaires sur les diplômés du MITD, avec l’accord de ces derniers, afin d’accroître leur visibilité auprès du public et de leur permettre d’être employés plus facilement.
Soodesh Callichurn a, en outre, salué les efforts et les succès de la cohorte actuelle de diplômés, soit environ 761 étudiants, qui ont reçu leur certificat d’enseignement et de formation techniques et professionnels (EFTP) après avoir travaillé dur, fait preuve de persévérance et d’engagement malgré la situation difficile de la pandémie de Covid-19. L’EFTP est devenu plus important que jamais pour lutter contre le chômage des jeunes, car la formation peut contribuer à minimiser l’inadéquation des compétences qui affecte de manière disproportionnée les jeunes dans les pays en développement, a-t-il ajouté.
Le ministre a souligné que, comme l’inadéquation des compétences est un défi de taille, même à Maurice, le gouvernement a placé l’EFTP en tête de ses priorités. Le gouvernement, a-t-il déclaré, croit en la nécessité de fournir une formation adéquate aux jeunes afin qu’ils puissent devenir les porte-drapeaux de demain. Il a également fait remarquer que l’on ne peut rester insensible quand on sait que tous les enfants mauriciens n’ont pas les mêmes chances dans la vie, selon le milieu social des familles dont ils sont issus, et qu’il est du devoir du gouvernement de réduire cet écart.
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