« Une des priorités est d’assurer la réalisation des 40 recommandations du Blueprint pour le secteur cartographié par le gouvernement en 2018 pour développer les domaines principaux du secteur financier tels que le ‘private banking’, le ‘corporate banking’ et les placements transfrontaliers. » C’est ce qu’a fait ressortir Mahen Seeruttun, ministre des Services financiers et de la bonne gouvernance, le 11 janvier, à Ebène lors d’une conférence de presse. Il a rappelé que Maurice fait partie des pays à être largement conformes aux préconisations du FATF. À cet égard, il a insisté sur la nécessité de consolider le cadre légal dans le secteur afin de garantir la conformité avec les recommandations et d’attirer davantage d’investissements.

En ce qui concerne les plans stratégiques pour 2023, le ministre a annoncé une série d’activités dans le but de mettre en place le bon écosystème pour attirer les entreprises. Il s’agit notamment de la tenue d’un séminaire du 26 au 31 janvier 2023, de la révision de l’évaluation nationale des risques, de l’introduction d’un nouveau projet de loi sur la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et d’un nouveau projet de loi sur les valeurs mobilières. L’élaboration d’un cadre environnemental, social et de gouvernance d’entreprise, la transformation de l’Institut des services financiers en un établissement d’enseignement supérieur et l’élaboration d’une stratégie nationale en matière de technologies financières figurent également parmi ces plans.

« La réalisation du projet de base de données sur les sinistres de l’assurance nationale, l’organisation d’une FinExpo et d’un salon de l’emploi, la création d’un centre de recherche sur la gouvernance d’entreprise et l’accueil de la deuxième édition de la conférence annuelle sur la gouvernance d’entreprise sont quelques-unes des activités qui devraient se réaliser », a dit Mahen Seeruttun. Ce dernier a également indiqué que son ministère travaillera sur plusieurs projets en collaboration avec l’Economic Development Board et d’autres institutions financières pour rendre Maurice plus visible et attirer de nouveaux investisseurs d’Inde, d’Afrique, des États-Unis et de Hong Kong.

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