Soopama Ganapathee, la mère de Peroomal Veeren, lui a réglé ses honoraires à son bureau. La facture pour assurer la défense du détenu avait d’ailleurs été tirée au nom de celle-ci, le 16 septembre 2008. C’est ce qu’indique Hervé Duval Jr dans un courrier adressé à la commission d’enquête sur les drogues.

La missive de l’avocat est accompagnée de documents attestant de la transaction. Il se tient disposé à la disposition de la commission à partir du 21 août. Il sera de retour au pays la veille.

Comme il l’a fait ressortir à ION News, ce matin, Hervé Duval Jr indique qu’il n’a jamais reçu de paiement directement de Peroomal Veeren. Et qu’il n’avait aucune raison de penser que Soopama Ganapathee était impliquée dans le trafic de drogue ou avait accès à de l’argent qui en provient.

A la commission, l’avocat explique dans son courrier comment il a été amené à défendre Peroomal Veeren. Le cas lui avait été référé par Robert Ahnee, dit-il, que la mère de Veeren avait contacté pour agir comme consultant dans le procès de son fils. Guy Ollivry était son avocat principal mais avait des soucis de santé. Ce dernier mais aussi Robert Ahnee furent alors d’avis qu’Hervé Duval Jr était mieux placé pour présenter les arguments de la défense.

Sa dernière communication avec Peroomal Veeren, précise Hervé Duval Jr, remonte à juin 2010. Le détenu voulait alors que Robert Ahnee et lui fassent des représentations en son nom aux autorités pénitentiaires. Ce qu’Hervé Duval Jr avait refusé. C’est peut-être ce refus qui motive aujourd’hui Veeren à faire de telles allégations aujourd’hui, estime l’avocat.

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