Ce sera donc le parti de la rose. Qui se veut « enn nouvo lafors pou enn nouvo destin ». Alan Ganoo et consorts ont dévoilé, ce dimanche, le nom de leur formation politique : le Mouvement patriotique. Pourquoi une rose pour symbole ? « Dans de nombreux pays », a déclaré Alan Ganoo dans son discours, cela représente « le mécontentement, le désir de changement, le désir de progresser » du peuple.
Le Mouvement patriotique, dit Ganoo, est résolument « tourné vers l’avenir ». En témoigne, dit-il, les moyens mis en place pour le congrès-présentation de ce dimanche, à Réduit : live streaming, jeux de lumière, projection et animation audiovisuelles… Mais aussi les nombreux jeunes présents dans la salle bondée, comme l’ont souligné plusieurs orateurs.
Autre point abordé : la direction collégiale. « Ase ek bann lider ki servi parti pou zot prop lintere », a martelé Alan Ganoo, entouré d’autres membres du parti sur la scène de l’auditorium Octave Wiehé. La responsabilité d’une décision prise, a pour sa part souligné Kavi Ramano, est porté par l’ensemble de la direction.
Ce parti, dit Ganoo, n’a pas été créé à cause de « l’agitation des élections municipales ». D’ailleurs, le MP n’alignera aucun candidat pour ces scrutins, ne s’étant pas enregistré. Il sera toutefois présent dans la campagne et sur le terrain. Notamment à travers une « charte citoyenne », dit Ganoo, détaillant des projets pour chaque ville auquel chaque parti/candidat sera appelé à adhérer.
Le MMM et le PTr sont « à genoux » tandis que l’Alliance Lepep « vremem pe netwaye », selon Ganoo. Qui souligne que le Mouvement patriotique demeure un parti d’opposition, et veillera à ce que le nouveau gouvernement « tienne ses promesses ».
« Pratiquons une politique de vérité », a avancé, pour sa part, Joe Lesjongard. Ce nouveau parti tourne le dos au communalisme, aux « ti-kopin, ti-kopinn », aux politiciens qui profitent du peuple. « Vous devez mériter votre place. »
Lysie Ribot a, elle, dénoncé la violence sexuelle, en particulier au vu des nombreux cas d’agression dont sont victimes des enfants. Tandis que Jean-Claude Barbier a axé son intervention sur la lutte contre la pauvreté.