La nécessité pour les institutions mauriciennes d’enseignement supérieur d’internaliser l’assurance qualité et de développer l’appropriation du processus d’assurance qualité a été soulignée par la vice-Première ministre et ministre de l’Education,de l’enseignement supérieur, de la science et de la technologie, Leela Devi Dookun-Luchoomun, le lundi 8 août. « La qualité de l’enseignement supérieur est l’une des conditions les plus critiques et les plus urgentes pour développer un système d’enseignement supérieur », a-t-elle déclaré. C’était lors de la cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation sur la diffusion et le renforcement des capacités de l’initiative Harmonisation of African Higher Education, Quality Assurance and Accreditation phase 2 (HAQAA2), à l’hôtel Hennessy Park, à Ebène.

Le HAQAA est une initiative qui a été mise en place pour soutenir le développement d’un système harmonisé d’assurance qualité et d’accréditation au niveau institutionnel, national, régional et continental panafricain, par la réalisation du cadre panafricain d’assurance qualité et d’accréditation approuvé par l’Union africaine. Il est financé par la Commission de l’Union européenne, dans le cadre du partenariat stratégique Afrique-UE. La phase 2 de HAQAA a pour but de s’appuyer sur les résultats de la phase 1, qui a été mise en œuvre de 2016 à 2018, de les développer et de les promouvoir.

L’atelier de cinq jours réunit des responsables d’établissements d’enseignement supérieur publics et privés et d’organismes parapublics. Il sera axé sur le renforcement des capacités pour une compréhension commune des systèmes internes d’assurance qualité, sur la base des normes et directives africaines pour l’assurance qualité dans les établissements d’enseignement supérieur mauriciens. La personne ressource est l’ancien directeur du Conseil d’accréditation de l’enseignement supérieur d’Afrique du Sud, le professeur Kethamonie Naidoo.

Leela Devi Dookun-Luchoomun a félicité les établissements d’enseignement supérieur d’avoir joint leurs efforts et collaboré à la tenue de l’atelier. Elle a fait appel à leur engagement profond pour s’assurer que l’éducation dispensée aux étudiants soit au niveau requis pour leur permettre de devenir de meilleurs citoyens, de meilleurs penseurs et de meilleurs leaders. Elle a plaidé en faveur de la mise en place d’un système interne d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur, condition sine qua non pour mesurer l’amélioration du système universitaire. La qualité est en effet un concept multidimensionnel qui touche non seulement les procédures d’assurance qualité, mais aussi la responsabilité, l’accessibilité, l’employabilité et la responsabilité publique de l’enseignement supérieur. « C’est un moyen d’instaurer la confiance entre les parties prenantes », a affirmé la ministre de l’Education.

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