Un atelier de deux jours sur la robotique coopérative et l’intelligence artificielle (IA) a débuté le 7 décembre, en présence de la vice-Première ministre, ministre de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur, des Sciences et de la Technologie, Leela Devi Dookun-Luchoomun, à l’Université des Mascareignes (UDM), à Rose Hill. Cet atelier est une initiative conjointe de l’UDM et de l’Université de Limoges en France.

Dans son discours d’ouverture, Leela Devi Dookun-Luchoomun a indiqué que la robotique et l’IA étaient des domaines incontestablement pertinents dans un monde dans lequel l’impact de la numérisation et des technologies de l’information sont très présents. “Cet atelier, a-t-elle ajouté, réaffirme la vision fondamentale du ministère, qui est de former la prochaine génération de leaders avant-gardistes qui contribueront à la transformation de notre république en une nation prospère.”

En outre, Leela Devi Dookun-Luchoomun a souligné qu’en l’espace de quelques années, l’IA a pris une place prépondérante dans les débats publics et dans l’arène politique et qu’actuellement, la progression de l’IA est en plein essor, car elle est propulsée par des innovations telles que le Cloud computing, les mégadonnées et la réalité virtuelle.

À cet égard, elle a encouragé les participants à saisir les opportunités offertes par cette transformation attendue de l’éducation grâce à l’IA et à la robotique éducative, car cela ouvrira des possibilités d’améliorer l’éducation à tous les niveaux.

La vice-Première ministre a souligné que son ministère avait fait des recherches sur certaines pratiques mises en œuvre par certains pays amis en matière d’utilisation de l’IA, comme la République indienne qui a déjà mis en œuvre des solutions basées sur l’IA pour suivre les progrès et le potentiel des élèves pendant l’enseignement en classe. Elle a annoncé que : “Mon ministère travaille actuellement avec des experts indiens sur les modalités de mise en place de ce type de projet afin que nos enfants puissent être orientés vers des carrières adaptées à leurs capacités”.

En outre, elle a souligné l’importance de motiver les chercheurs à poursuivre des recherches innovantes et pertinentes pour l’industrie afin de contribuer à la construction d’un écosystème robotique dynamique à Maurice où les universités et les instituts de recherche travaillent en étroite collaboration avec les entreprises pour poursuivre des projets innovants et pertinents pour l’industrie. Leela Devi Dookun-Luchoomun a souligné que “cela aidera à positionner Maurice comme une plaque tournante dans la région pour les solutions robotiques et contribuera, entre autres, à élever le niveau de nos universités, attirant ainsi davantage d’étudiants étrangers”.

À ce propos, elle a réitéré l’engagement du gouvernement à travers divers plans de recherche et d’innovation placés sous la responsabilité de la Higher Education Commission et du Mauritius Research and Innovation Council, où la robotique et l’intelligence artificielle ont été clairement identifiées comme des domaines fortement soutenus

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