L’Economic Development Board (EDB) et la Financial Services Commission (FSC) contestent un «working paper» intitulé «The Cost and Benefits of Tax Treaties with Investment Hubs – Findings from Sub-Saharan Africa» publié par le Fonds monétaire international (FMI), il y a quatre jours. Le document, qui ne reflète nullement l’opinion du FMI, se penche sur les coûts et les bénéfices des accords de non-double imposition et soutient que certains pays africains ayant consenti à cet exercice avec Maurice pourraient souffrir d’un manque de revenus.

L’EDB et la FSC estiment que le document, basé sur des données de la période s’étalant entre 1985 et 2015, peut induire en erreur, d’autant qu’il n’a pas pris en compte les récentes modifications dans le domaine des services financiers à Maurice. Ils font ressortir que Maurice est un partenaire des pays de l’Afrique sub-saharienne et que nombre d’investissements proviennent des pays avec lesquels il n’a aucun accord de non-double imposition. «Rather, the main interest for them to work with Mauritius is a multitude of compelling reasons», font-ils ressortir.

«The report ignores the fact that Mauritius is recognised by international authoritative institutions, such as the OECD, as a well-regulated jurisdiction when it comes to international fiscal matters, and has constantly and consistently implemented significant initiatives to enhance its legal and regulatory frameworks for exchange of information and transparency as per international norms and standards», poursuivent les deux institutions dans un communiqué commun émis le vendredi 26 octobre.

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