Quand les fonctionnaires de la ville méridionale de Liuzhou ont commencé une vente aux enchères de routine de parcelles de terrain en juin, ils ont trouvé peu de preneurs. Une seule des cinq parcelles a fait l’objet d’une offre ; le reste est resté invendu. Comme dans de nombreuses villes de Chine, un ralentissement du marché immobilier a entraîné une baisse de la demande pour les terrains sur lesquels les tours d’habitation sont construites.

C’est une mauvaise nouvelle pour les gouvernements locaux qui dépendent des ventes pour la majeure partie de leurs revenus. C’est aussi un signe inquiétant pour les détenteurs d’obligations émises par les véhicules de financement des collectivités locales (LGFV), ces concoctions mi-publiques mi-entreprises devenues la pierre angulaire du développement chinois. Les revenus des ventes foncières des villes sont souvent utilisés pour rembourser ces obligations. Après l’échec des enchères à Liuzhou, les agences de notation ont abaissé la note de deux des LGFV de la ville, craignant que le gouvernement n’ait du mal à rembourser ses dettes.

Source : The Economist

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