L’île Maurice a réalisé des progrès significatifs dans le renforcement de la gouvernance maritime grâce à des unités spécialisées, telles que le Comité du droit maritime et de la traite des êtres humains et grâce aux avancées technologiques, par exemple via l’utilisation de systèmes de suivi des navires. Une collaboration continue avec les partenaires régionaux et internationaux pour réaliser des progrès à long terme est également importante à cet égard.

Cette déclaration a été faite par le procureur général, M. Gavin Patrick Cyril Glover, le vendredi 24 janvier 2025, à l’InterContinental Resort de Balaclava. Il s’exprimait à l’ouverture d’une conférence sur les crimes maritimes, organisée conjointement par le Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et le Bureau du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) de l’île Maurice.

Soutenu par l’ambassade du Japon, l’événement s’est concentré sur le thème « Améliorer la finition juridique de la criminalité maritime dans l’océan Indien » et a réuni des procureurs de divers pays pour lutter contre les crimes maritimes transnationaux dans la région.

Le DPP, M. Abdool Rashid Ahmine ; la chargée d’affaires de l’ambassade du Japon à Maurice, Mme Tanaka ; la représentante de l’ONUDC, Bureau régional pour l’Afrique de l’Est, Mme Ashita Mittal ; et d’autres dignitaires ont assisté à l’événement.

Dans son discours, M. Glover a fait remarquer que la conférence marque une étape importante dans la lutte collective contre les menaces maritimes. Il a souligné que l’île Maurice, stratégiquement située au carrefour des principales routes maritimes, est confrontée à des risques considérables liés à la piraterie, au trafic d’êtres humains, à la pêche illégale et aux crimes environnementaux. Il a en outre observé que la promulgation de la loi de 2011 sur la piraterie et la violence maritime est conforme aux conventions internationales et démontre l’engagement du pays à relever ces défis.