Le monde du travail

La vie active est une nouvelle étape dans la vie d’un individu. Nouvelle étape = nouvelles règles. Les individus ne sont plus regroupés en fonction de leur âge/milieu social/etc., mais par leurs compétences. Ce qui implique qu’un ex-catégorie B peut facilement passer en catégorie A s’il est compétent, ce qui ne lui était pas accessible en milieu scolaire. L’inverse est aussi vrai, et on pourrait illustrer cette situation pour l’individu du groupe A qui passe en catégorie B comme une grande claque dans la figure.
Quoi qu’il en soit, les opportunités se créent et le rôle de l‘image prend un autre sens. Est-on sorti d’une prison pour s’enfermer dans une autre ?
De manière globale, l’image professionnelle n’est pas se dénaturer. Il s’agit plus de suivre les règles du jeu pour parvenir à atteindre ses objectifs. Un président de la République ne peut pas se conduire dans son gouvernement comme il se conduit au sein de son foyer familial. Prenons, par exemple, François Hollande, le président de la « normalité » qui détient le taux de popularité le plus bas de tous les temps en France et qui renvoie l’image d’un guignol sur toute la planète parce qu’il n’a pas su cultiver son image professionnelle.
Il s’agit de la même chose pour un jeune diplômé qui ne peut pas avoir la même image dans son entreprise que celle que ses amis ont de lui. Sauf si, bien sûr, vous êtes patron de discothèque 😀
Imaginez que le directeur d’une entreprise tombe sur une vidéo d’un employé en train de s’adonner à une Neknomination. Vous voyez de quoi je parle.
L’image est un atout déterminant pour la réussite professionnelle bien qu’elle ne soit pas suffisante.
Que vous ayez un physique de star, que vous rouliez en voiture de luxe ou que vous soyez « fils/la fille de… », cela n’a aucune importance si vous n’avez pas les compétences requises pour le job ou, au moins, la bonne attitude. Ce sont des cordes à votre arc que la vie vous a données mais qui ne peuvent pas servir de base à la vraie réussite professionnelle.

Conclusions
1. Que ce soit à l’école ou dans la vie professionnelle, notre image nous définit aux yeux de la société. Les références du succès d’un individu ne sont pas les mêmes selon les étapes de la vie, fort heureusement, car au cas contraire, l’élite serait définie seulement par des facteurs sociaux superficiels.
2. Nous vivons, certes, en interaction dans une société avec des règles collectives qui ont été instaurées pour le bien commun : ainsi ont été créées les lois. Cependant, ces lois peuvent être contestables : les lois de Nuremberg ou les lois de l’apartheid en sont des exemples. Dans la longue quête de soi, il faut donc faire des sacrifices afin de s’intégrer dans la société sans pour autant embrasser totalement ses règles.
3. « Notre liberté s’arrête là où commence celle d’autrui », selon une fameuse citation. Le « moi » doit donc comprendre le « on » sans devenir le « on ». Et oui, c’est compliqué.
4. Si nous voulons vraiment « être », sans les autres et sans règles, la solution c’est de vivre en ermite dans un trou perdu de cette planète. Néanmoins, la liberté absolue n’existe pas, et même si nous ne nous sentons pas concernés par les lois humaines, nous sommes quand même régis par les lois universelles de la nature (le froid, la faim…).

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