Le groupe SBM pose les bases de son avenir et s’attend à ce que 2019 soit meilleure que l’année dernière, a indiqué son Group CEO Andrew Bainbridge. Annoncée initialement pour début 2019, l’expansion du holding aux Seychelles est toujours d’actualité. Les activités démarreront dans «les mois à venir», a indiqué le no 1 en commentant les résultats financiers du premier trimestre se terminant au 31 mars.

Ceux-ci doivent d’ailleurs ramener le sourire. Après une année 2018 plombée par des provisions pour des prêts non performants, il enregistre des bénéfices nets de Rs 600,6 millions. Soit une hausse de 19,6% comparativement au bilan financier au 31 décembre 2018.

Les charges d’impôts s’élèvent à Rs 289 millions.

Légère augmentation de 0,2% des actifs du groupe, qui passent à Rs 226,8 milliards. Les revenus nets – à Rs 1,5 milliard – affichent également une embellie de 13,2% pour le trimestre se terminant le 31 mars. Les revenus d’exploitation s’élèvent à Rs 2,1 milliards, en hausse de 6%. Le revenu net d’intérêt est en hausse de 13%.

Au vu de ces résultats, le président de SBM Holdings, Kee Chong Li Kwong Wing, a annoncé des dividendes de 10 sous par action.

Suivant les créances douteuses de l’année dernière, l’agence de notation Moody’s a livré ses appréhensions et donné une perspective négative pour le groupe. Les mesures mises en place pour rétablir la situation portent leur fruit, a fait comprendre Andrew Baindridge, Group CEO, dans un communiqué. Il s’attend ainsi à ce que les opérations transfrontalières renouent avec la croissance «sur une base plus sûre et plus durable».

Les opérations en Inde devraient y contribuer, tout comme en Afrique de l’Est, étendues avec l’acquisition de la Chase Bank Kenya l’année dernière. Les activités kenyanes montrent d’ailleurs des «signes précoces» de redressement, note Andrew Bainbridge.

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