C’est devant la Cour de district de Rose-Hill que Brian Burns a d’abord comparu ce matin. Où il a fait face à quatre chefs d’accusation provisoires. La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, l’ex-CEO d’Iframac devait être reconduit en cellule. Sauf que ses hommes de loi ont présenté une motion pour qu’il comparaisse devant la Bail and Remand Court (BRC) aujourd’hui.

C’est donc vers 14h45 que le hearing de Brian Burns a démarré dans la capitale. Me Gavin Glover a présenté une seule application pour les quatre charges retenues contre son client. Le magistrat Prithviraj Balluck, qui préside la BRC, a agréé à entendre l’ensemble ce 26 mai.

Le chef inspecteur Parmanand est à la barre pour expliquer la nature de l’enquête. Interrogé par le représentant du Parquet, le policier fait toute la chronologie des transferts.

La police objecte la libération de Brian Burns pour trois raisons. Selon elle, l’ex-CEO d’Iframac pourrait manipuler des preuves, suborner des témoins et se soustraire à la justice. « Nous sommes au tout début de l’enquête », indique le chef inspecteur à la Cour. Qui avance que le prévenu est détenteur de deux passeports, l’un mauricien et l’autre britannique. Et qu’il risque d’utiliser le deuxième pour quitter le pays, y compris par voie maritime.

Photo : Brian Burns (au centre) peu avant sa comparution en Cour de district de Rose-Hill, ce matin.

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