« Nous voulons avoir des clarifications. » C’est ce que les avocats de Nandanee Soornack ont expliqué à la Cour de Bologne, en Italie, ce mercredi. Raj Boodhoo et l’avocat italien de la femme d’affaires ont à nouveau questionné la demande de la partie mauricienne de plaider devant la justice italienne pour réclamer l’extradition de Nandanee Soornack. La Cour de Bologne a donc renvoyé l’affaire au 13 septembre.

L’avocate Savina Choolun-Boodhoo se refuse à préciser les clarifications exactes demandées par la défense. Mais explique toutefois que les deux parties échangeront des correspondances et poursuivront la procédure avant que le procès ne soit entendu à nouveau.

La séance d’aujourd’hui a été marquée, selon Savina Choolun-Boodhoo, par la forte présence d’un service de sécurité assuré par des policiers italiens en uniforme et en civil. Ces fonctionnaires de police auraient été mandés à la Cour de Bologne pour « assurer la sécurité » des Mauriciens ayant fait le déplacement à Bologne pour paraître en Cour. Or, précise l’avocate, si Nandanee Soornack et ses hommes de loi étaient bien au tribunal aujourd’hui, seul l’avocat italien dont les services ont été retenus par les autorités mauriciennes était présent en Cour.

L’avocate de Nandanee Soornack dit ainsi son incompréhension par rapport à la méthode employée. Car, révèle-t-elle, une « rencontre cordiale » a eu lieu entre la femme d’affaires et l’Attorney General Ravi Yerrigadoo lors d’un récent déplacement de ce dernier en Italie. Dans le cadre de la même procédure judiciaire. Savina Choolun-Boodhoo dit ne pas comprendre les moyens employés lors de cette séance ainsi que l’emploi de caméras pour filmer Nandanee Soornack ainsi que ses avocats.

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