Le symposium annuel sur le lien entre violences basées sur le genre et religion, qui se tient à l’hôtel Gold Crest à Quatre-Bornes, a été lancé le 5 décembre par la ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille, Kalpana Koonjoo-Shah.

Dans son discours, la ministre Koonjoo-Shah a souligné que le symposium annuel est un préalable à la stratégie nationale et au plan d’action du Comité de haut niveau pour l’élimination de la violence fondée sur le genre en République de Maurice. Elle a exprimé sa gratitude au Conseil des religions, dont elle a souligné que son ministère a reçu un grand soutien pour la réalisation de ce projet et d’autres programmes axés sur le bien-être familial et la prévention de la violence sexiste.

La ministre a souligné l’autorité morale des chefs religieux et de leurs communautés pour sensibiliser à la violence sexiste, ainsi que leur responsabilité morale de prévenir la violence, de fournir un soutien et des soins, et de s’efforcer de transformer les normes ou pratiques sociétales ou religieuses qui perpétuent cette violence et la vulnérabilité à la violence sexiste.

Elle a fait remarquer que la violence sexiste est une grave violation des droits de l’homme et un problème de santé et de protection mettant en danger la vie des personnes, que le gouvernement s’est engagé à résoudre. Le gouvernement est bien conscient que la violence fondée sur le genre doit être abordée de manière à atténuer les risques pour les victimes et à tenir les auteurs responsables, a affirmé la ministre.