Le rôle fondamental des abeilles pour l’écosystème et l’importance de la production locale de miel ont été soulignés, le 20 mai, par le procureur général, ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Maneesh Gobin. Il s’exprimait lors d’un événement organisé au Château de Mon Plaisir, dans le Jardin botanique Sir Seewoosagur Ramgoolam, à Pamplemousses, à l’occasion de la Journée mondiale des abeilles, célébrée chaque année le 20 mai.

Le thème retenu cette année est « L’abeille engagée dans une production agricole respectueuse des pollinisateurs ». Une série d’activités a été organisée pour marquer cette journée, notamment la plantation de plantes mellifères dans la cour du Jardin botanique, une visite des ruches et une exposition présentant différents types de miel produits localement et destinés à la vente. La remise de deux subventions de 150 000 roupies à des apiculteurs pour l’obtention d’une parcelle dans une zone de réserve apicole et l’achat de matériel apicole était également au programme.

Dans son discours, Maneesh Gobin a insisté sur la nécessité de protéger les abeilles et les autres pollinisateurs grâce à des pratiques de production agricole fondées sur des données probantes. « L’objectif de la Journée mondiale des abeilles, a-t-il déclaré, est de reconnaître le rôle crucial des abeilles et des autres pollinisateurs dans le maintien de la biodiversité et de la sécurité alimentaire. »

Tout en encourageant la production locale de miel, le ministre a indiqué que les résultats des échantillons de miel, analysés dans le laboratoire de technologie alimentaire, ont montré que le miel brut local était de bonne qualité et avait une teneur en saccharose inférieure à 5 %.

Il a également parlé des différents programmes mis en place par le ministère pour soutenir les apiculteurs et promouvoir l’apiculture à Maurice. Ces programmes comprennent, entre autres, la formation des apiculteurs, l’accès gratuit aux apiculteurs pour l’installation de ruches sur les terres forestières appartenant à l’État (zones apicoles), ainsi qu’un prêt de la Banque de développement de Maurice à un taux d’intérêt de 2 % sur une période de quatre ans.

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