Un atelier de sensibilisation d’une journée, organisé dans le cadre de la Journée mondiale de l’ozone 2024, a été lancé ce lundi 16 septembre 2024 par le ministre de l’Environnement, de la Gestion des déchets solides et du Changement climatique, M. Kavydass Ramano, au Caudan Arts Centre, à Port-Louis.
L’événement est une collaboration entre le ministère de l’Environnement, de la Gestion des déchets solides et du Changement climatique et le programme des Nations unies pour l’environnement. Le thème de cette année est « Protocole de Montréal : Avancement de l’action climatique », qui vise à célébrer les actions en faveur du climat mises en œuvre dans le cadre de l’amendement de Kigali du protocole de Montréal visant à éliminer progressivement les hydrofluorocarbures (HFC).
Pour marquer la célébration de cette année, le ministère a organisé une série d’activités, notamment une formation de techniciens dans le secteur de la réfrigération et de la climatisation, ainsi qu’un concours vidéo. Les participants à ces événements ont été récompensés par des prix au cours de la cérémonie.
Dans son discours d’ouverture, le ministre de l’Environnement a déclaré que la Journée internationale pour la préservation de la couche d’ozone est un événement mondial destiné à sensibiliser à l’importance de la couche d’ozone et à la nécessité de la protéger. Il a ajouté que cette journée mettait en lumière les efforts déployés pour réduire les substances qui appauvrissent la couche d’ozone et encourageaient les pratiques durables qui contribuent à préserver ce bouclier vital.
S’exprimant sur l’atelier, M. Kavydass Ramano a souligné qu’il vise à renforcer les capacités des cadres moyens impliqués dans l’acquisition de biens et de services pour la mise en œuvre des dispositions du protocole de Montréal et de l’amendement de Kigali, y compris les services de conseil et l’équipement.
Il a insisté sur la contribution du protocole de Montréal qui aide à réduire progressivement la consommation et la production des différentes substances appauvrissant la couche d’ozone (SAO), avec des calendriers différents pour les pays développés et les pays en développement, afin d’éviter l’appauvrissement de la couche d’ozone.
Sans ce traité, a-t-il averti, l’appauvrissement de la couche d’ozone aurait été multiplié par dix d’ici à 2050 par rapport aux niveaux actuels, ce qui aurait entraîné des millions de cas supplémentaires de mélanome et d’autres cancers, ainsi que des cataractes.
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