Est célébrée, ce vendredi 22 avril, la Journée mondiale de la Terre. Son objectif est d’inciter, entre autres, les élèves et étudiants à mettre sur pied des projets de sensibilisation à l’environnement dans leurs communautés. C’est d’ailleurs l’initiative prise par Krishna Pentayah, président de l’ONG Sov Lanatir, et Urmila Devi Narsiah, professeur d’art et de design de Camp-De-Masque State College. Il est plus que jamais urgent de protéger « Mama Later », disent-ils.

En 1998, le mouvement « Save Soil » a été lancé par Sadhguru (Jagadish Vasudev), un gourou indien du yoga et partisan de la spiritualité. « Une fois que la richesse du sol est perdue, l’humanité en souffre. Chaque scientifique responsable dans le monde et les agences des Nations Unies disent clairement qu’il ne nous reste plus que 45 à 50 ans de sol agricole. Il peut y avoir une énorme pénurie alimentaire dans environ 25 ans », prévient Sadhguru en mettant l’accent sur l’importance de la protection de la terre.

Dans cette même optique l’ONG Sov Lanatir se bat pour la protection de la nature et de la Terre. Son mot d’ordre est : « Si lanatir disparet, nou disparet ». Krishna Pentayah, le président de l’ONG, rappelle que protéger la terre c’est protéger l’humanité. « Kouma la ena Covid-19 ek lager, nou pei pe fer fas bann difikilte. Si nou tou plante ek nou protez later, nou pou vinn pli otonom ek pa bizin depann lor lezot pei a 100 % », dit-il. Ce dernier explique qu’il existe de nombreux gestes simples qui contribuent à se connecter à la Terre. « La Journée de la Terre n’est pas seulement le 22 avril mais au quotidien… Economiser l’électricité et l’eau et planter des arbres sont des gestes simples qui aident massivement à protéger Maman Later », rappelle Krishna Pentayah.

New Eton College, Modern College et Camp-De-Masque State College ne sont pas restés insensibles au mouvement Save Soil. Avec l’aide précieuse d’Urmila Devi Narsiah, éducatrice en art et design au Camp-de-Masque State College, les élèves ont pu mettre en œuvre un projet de peinture murale pour sensibiliser le public à la protection de la Terre. « De nombreux scientifiques et chercheurs ont dit que la Terre dégénère et qu’il y aura bientôt un moment où elle s’éteindra complètement », souligne Urmila Devi Narsiah. Les arts muraux laissent un impact profond et nombreux sont ceux qui ont demandé d’apporter ses couleurs à davantage d’endroits. Car non seulement ces dessins embellissent un lieu mais ils transmettent des messages profonds. « Nou bizin protez Mama Later pou zenerasion apre nou la ek li bon si nou pans pou apre ». dit-elle.

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