Mettre en lumière le rôle des océans en tant que source de vie. C’est dans cette optique qu’est célébrée, chaque 8 juin, la Journée des océans. Vassen Kauppaymuthoo, CEO d’Oceanographer, rappelle l’importance des 2,3 millions de kilomètres carrés d’océans entourant l’île Maurice, faisant de nous un Etat océan.

« Des milliards de personnes sur terre dépendent du poisson comme source de nourriture. Les océans régulent le climat, les océans nous donnent la pluie. Les océans représentent aussi un véritable potentiel au niveau touristique », explique Vassen Kauppaymuthoo. Tout en rajoutant que les ressources océaniques doivent être protégées car elles ont non seulement une importance économique, notamment la pêche, mais aussi un rôle majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique. Les océans offrent également la possibilité de développer de nouveaux secteurs tels que la biotechnologie. Vassen Kauppaymuthoo souligne également le rôle des océans par rapport aux défis auxquels l’humanité doit faire face aujourd’hui : «… par rapport aux médicaments, à l’absorption du dioxyde de carbone… De plus, les 85 % de l’oxygène qu’on respire est émis par les océans ».

Le CEO d’Oceanographer déplore le manque de rigueur face à la pollution des océans. Le tout-à-l’égout est, selon ce dernier, requis dans la protection des océans : « Les pollutions qu’on fait sur terre se terminent à la mer. Plusieurs zones à Maurice n’ont pas le tout-à-l’égout et donc les eaux usées pénètrent dans la terre pour finalement regagner la mer. Même pour les zones où il y a le tout-à-l’égout, il y a souvent des décharges d’eau qui vont jusqu’à la mer. Et la mer n’est pas une poubelle. Pour protéger les océans, il faut aussi prendre en considération la pollution terrestre ».

Pour le spécialiste de l’environnement, le message est clair : « Les océans ne sont pas simplement synonymes de ressources telles que les poissons, pouvant générer de l’argent. Les océans nous rendent un nombre infini de services et cela gratuitement. Nous avons le devoir de regarder les océans d’un œil différent car la survie de l’humanité dépend d’eux ».

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