Le ministre du Développement industriel, des PME et des coopératives, Soomilduth Bholah, a présidé un comité de haut niveau ce jeudi 15 avril, avec des parties prenantes telles que la Mauritius Chamber of Commerce and Industry (MCCI), la Mauritian Exports Association (MEXA), l’Economic Development Board (EDB), SME Mauritius, Business Mauritius, les représentants de la Mauritius Revenue Authority et le ministre des Affaires étrangères, de l’intégration régionale et du commerce international.
Le Standing Committee, tenu le jeudi 1er avril dernier, sur l’impact du confinement sur les entreprises, a décidé de mettre en place ce Comité de haut niveau pour examiner les questions relatives à l’application des Free Trade Agreements (FTA) signés avec des pays comme l’Inde, la Chine et l’Afrique.
Ces trois accords (à l’exception de l’African Continental Free Trade Area) sont entrés en vigueur récemment :
Comprehensive Economic Cooperation and Partnership Agreement (CECPA) avec l’Inde : 1er avril 2021
Mauritius China Free Trade Agreement : 1er janvier 2021
African Continental Free Trade Area (AfCFTA) : 30 mai 2019
(Le commerce dans le cadre de l’AfCFTA a débuté à partir du 1er janvier 2021)
Le but des FTA/Cooperation Agreement est de faciliter le commerce et l’investissement pour aider les pays à rééquilibrer le commerce et à donner un élan au développement industriel. Ils encouragent également d’autres domaines de développement pour inclure l’ICT et Financial Services, l’Agro-industie et la pêche.
Les objectifs du High-Level Committee sont d’examiner le contexte et les implications de chaque accord, d’identifier les défis possibles et les mesures correctives pour y remédier, d’établir une liste de domaines prioritaires sur lesquels se concentrer, de travailler sur des gains rapides immédiats et à moyen terme pour exploiter les diverses opportunités à travers les accords mentionnés ci-dessus.
Soomilduth Bholah a déclaré qu’en ce qui concerne la participation de son ministère, il s’agissait d’examiner la possibilité de consolider les exportations, d’avoir des co-entreprises avec des PME, d’effectuer le transfert de technologie, d’établir des stratégies de connaissance du marché bien structurées et d’attirer les investissements dans le secteur manufacturier.
Les parties prenantes du secteur privé ont expliqué la nécessité de créer une compagne de sensibilisation sur les FTA avec des opérateurs de Maurice et des autres pays concernés.
Les détenteurs du secteur privé ont également souligné l’importance de l’harmonisation des règles et des normes pour faciliter les exportations de produits par les industriels mauriciens, de la mise à niveau des compétences, de la production de produits haut de gamme et à valeur ajoutée, d’accomplir une solide veille économique, de partager l’information, d’attirer les FDI, entre autres, pour permettre aux opérateurs de profiter des FTA

Facebook Comments