Aditish Oogarah l’affirme : les ennuis que connaissent Airway Coffee et les quelque 150 employés de l’entreprise sont motivés par des raisons politiques. Le fils de Nandanee Soornack dit ne pas comprendre pourquoi Airport Terminal Operations Ltd (ATOL) a mis fin à ses trois concessions de vente de nourriture et de boissons dans le nouveau terminal de l’aéroport. Alors que l’entreprise, proteste-t-il, a continué à honorer ses engagements contractuels à l’égard d’ATOL.

La fermeture de deux des trois restaurants de l’entreprise impactant ses rentrées d’argent, Airway Coffee a été placée sous administration judiciaire. Dev Hurnam, conseiller légal de l’entreprise, explique que celle-ci conteste non seulement la nomination et le maintien de Raj Thacoor comme administrateur, mais également le principe de la résiliation des concessions avant la date prévue par engagement contractuel. Deux actions judiciaires ont été initiées par Airway Coffee devant la Cour commerciale de Port-Louis – une audience est prévue ce mardi 11 octobre – et le Privy Council. L’une pour contester la mise en liquidation de la société et l’autre pour réclamer le renvoi de Raj Thacoor comme administrateur.

Airports of Mauritius et ATOL ont obtenu en Cour, en mai dernier, la mise en liquidation d’Airway Coffee au vu des impayés qui lui sont dus. Des tentatives pour renégocier le paiement de ces sommes s’étaient avérées infructueuses.

La juge Rehana Mungly-Gulbul a déterminé que les dettes de la société envers AML et ATOL s’élèvent à Rs 23 368 175 et Rs 59 773 148,19 respectivement. Dans son jugement daté du 5 mai dernier, elle avait aussi ordonné que le processus de liquidation soit complété au 31 octobre de cette année.

Le sort des employés d’Airway Coffee reste incertain. Ils sont interdits d’accès sur leur lieu de travail, à Plaisance, depuis le 1er octobre.

Photo : Aditish Oogarah, directeur d’Airway Coffee.

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