Alors que l’espoir de retrouver des survivants s’éteint, la gestion de la catastrophe entre dans une nouvelle phase : La prise en charge de plus d’un million d’habitants privés de logement.

La neige a envahi les plaines au pied de la chaîne de montagnes du Taurus. Le tapis blanc scintille sous les rayons du soleil d’hiver, ponctué de champs d’abricotiers décharnés. Mais le vrombissement d’un hélicoptère brise l’apparence paisible du paysage. Depuis les tremblements de terre du lundi 6 février, c’est par les airs que se font le plus efficacement les liaisons entre les villes et les villages de la campagne retirée de Malatya, en Turquie. Préfecture du centre du pays, située à proximité de l’épicentre du séisme, la ville et la région font partie des zones les plus dévastées par la catastrophe.

Sur l’artère principale du village de Polat, pas une habitation n’a résisté à la secousse. Les maisons étaient pourtant basses… un ou deux étages tout au plus, mais les règles de la sismographie battent en brèche les observations du profane. Les structures de bois, les briquettes et la terre sèche ont cédé, laissant des dizaines de villageois sans logis. Ils se réchauffent désormais au poêle dans les tentes installées par l’AFAD, l’organisme gouvernemental de gestion des catastrophes, arrivé le lendemain sur place.

Source : Le Monde

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