Hôpitaux saturés, secours débordés : dans le nord-ouest de la Syrie, le personnel médical s’inquiète face au manque de médicaments et d’infrastructures pour accueillir les centaines de blessés qui continuent d’affluer, au lendemain du violent séisme qui a frappé la région. Dans les zones contrôlées par l’opposition dans le gouvernorat d’Idleb, un infirmier joint par la rédaction des Observateurs de France 24 dit craindre une crise humanitaire de grande ampleur. Surtout que la Turquie voisine, également touchée par le séisme, vient d’annoncer la fermeture d’un poste-frontière qui permettait de transporter les blessés graves et d’acheminer l’aide humanitaire.

Le tremblement de terre de magnitude 7,8 a provoqué l’effondrement de milliers de structures déjà rendues vulnérables par onze années de guerre civile. Cette région est la dernière enclave contrôlée par les rebelles, et souffrait déjà de tous les maux, entre les bombardements des forces gouvernementales et leur allié russe, les pénuries en tous genres et les populations de déplacés entassés dans des camps de fortune. Dans ces zones, les hôpitaux sont débordés et les médecins syriens affirment qu’ils ne disposent pas des équipements nécessaires pour faire face à l’afflux de blessés. En outre, un certain nombre d’hôpitaux ont été endommagés par le tremblement de terre, ce qui a mis les hôpitaux fonctionnels davantage sous pression. Déjà, les hôpitaux du nord-ouest de la Syrie étaient régulièrement la cible des frappes aériennes menées ces dernières années par les forces syriennes et russes.

Source : France 24

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