Deux jours après un glissement de terrain qui a emporté un camp de construction ferroviaire dans l’Etat du Manipur, dans le nord de l’Inde, le bilan ne cesse de s’alourdir. Le gouvernement local et l’armée ont annoncé samedi 2 juillet que vingt-cinq personnes avaient été tuées dans la catastrophe, et que près de quarante autres étaient toujours disparues.

Les secouristes et les forces de sécurité poursuivent la recherche d’éventuels survivants, mais leurs efforts sont entravés par de mauvaises conditions météorologiques, notamment des pluies. La situation « reste grave », a estimé le chef du gouvernement de l’Etat du Manipur, Nongthombam Biren Singh.

La plupart des victimes mortes, dont les corps ont été sortis des décombres, étaient des militaires réservistes qui travaillaient sur le chantier ferroviaire. Dix-huit personnes ont, en revanche, été retrouvées vivantes par les secours, selon un communiqué de l’armée. Mais 12 réservistes et 26 civils sont toujours portés disparus.

Réchauffement climatique
Le nord-est de l’Inde, une région isolée, a été frappé par de fortes précipitations, qui ont causé des glissements de terrain et des inondations ces dernières semaines.

Au début de l’année, au moins dix personnes ont péri dans de telles catastrophes naturelles à la suite de pluies d’une violence inhabituelle dans plusieurs parties de l’Inde.

Selon les experts, le changement climatique augmente le nombre des phénomènes météorologiques extrêmes dans le monde, y compris en Inde. Dans ce pays, les barrages, la déforestation et les projets de développement contribuent aussi aux catastrophes dont le bilan humain s’aggrave.

Source : Le Monde avec AFP

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