Le consultant australien Jason Mayer a rencontré le Premier ministre Pravind Jugnauth hier, mercredi 1er décembre, pour, entre autres, fournir à ce dernier des mises à jour concernant la mise en œuvre de la stratégie nationale et du plan d’action sur l’élimination de la violence basée sur le genre. L’objectif de la réunion était également de trouver des solutions pour la bonne mise en œuvre des stratégies. A l’issue de la réunion, Jason Mayer a souligné qu’il était à Maurice pour rencontrer les quatre groupes de travail techniques, qui examinaient chacun un élément de la stratégie nationale et du plan d’action pour l’élimination de la violence sexiste à Maurice.
Jason Mayer a souligné qu’il avait fourni au Premier ministre une mise à jour des progrès réalisés et avait discuté de la manière dont divers ministères travaillaient ensemble et atteignaient les objectifs fixés par le Cabinet. Il a également indiqué où se trouveraient probablement les défis pour aller de l’avant, ce qui, selon lui, serait cohérent avec tout autre changement social.
Le groupe de travail technique sur la prévention primaire, a-t-il observé, a indiqué que quelque 80 % de progrès étaient réalisés dans les activités, avec environ 16 % ayant été achevés. Cependant, a-t-il averti, bien que stables, les progrès seraient également entravés par les implications de la situation de la Covid-19. « Il est donc essentiel et important qu’il y ait le plus haut niveau de volonté politique pour qu’un changement significatif puisse avoir lieu », a-t-il ajouté.
En outre, Jason Mayer a souligné qu’à la suite de la réunion avec le Premier ministre, il continuerait à rencontrer les groupes de travail techniques afin d’identifier et de résoudre certains des problèmes qu’ils pourraient rencontrer actuellement. Il a également déclaré que, comme partout ailleurs, la pandémie de Covid-19 avait un impact sur toute forme particulière de violence sexiste, car les auteurs, ou les survivants, n’étaient pas en mesure de quitter leur domicile. A ce titre, a souligné Jason Mayer, les parties prenantes font de leur mieux, à travers différentes initiatives, pour soutenir les survivantes de violences basées sur le genre.
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