Le partisan de la ligne dure, Ebrahim Raisi, devrait devenir le prochain président de l’Iran après avoir remporté la plupart des votes comptés jusqu’à présent. Il a battu trois autres candidats lors d’un scrutin où la plupart des candidats potentiels n’avaient pas le droit de se présenter.

M. Raisi est le premier juge iranien et a des opinions ultra-conservatrices. Il est sous le coup de sanctions américaines et a été lié à des exécutions passées de prisonniers politiques. Le président iranien est le deuxième plus haut responsable du pays, après le chef suprême. Le président exerce une influence considérable sur la politique intérieure et les affaires étrangères. Mais dans le système politique iranien, c’est le chef suprême du pays, l’ayatollah Ali Khamenei, le plus haut dignitaire religieux, qui a le dernier mot sur toutes les questions d’État. L’Iran est dirigé selon des valeurs religieuses conservatrices et les libertés politiques ont été restreintes depuis la révolution islamique de 1979. De nombreux Iraniens considèrent que cette élection a été conçue pour la victoire de M. Raisi et ont boudé le scrutin.

Ce religieux de 60 ans a été procureur pendant la majeure partie de sa carrière. Il a été nommé à la tête du pouvoir judiciaire en 2019, deux ans après sa défaite écrasante face à Hassan Rouhani lors de la dernière élection présidentielle.

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