La télévision nationale doit être au service des gouvernants… En tout cas, c’est fort de ce principe que le ministre comorien de l’Information a décidé de suspendre la directrice de l’information et la rédactrice en chef de la chaîne de la chaîne publique. Il considère qu’elles accordent davantage de temps de parole aux contestataires, notamment à des grévistes contre la vie chère, qu’au gouvernement.

L’affaire a été soulevée au Conseil des ministres alors que le patron de la télévision n’a même pas été consulté pour cette décision, lequel estime que le pouvoir sape son autorité, rapporte RFI. Le plus ironique dans l’histoire est que le ministre de l’Information a publié les deux notes de suspension sur les réseaux sociaux sans que les deux principales intéressées n’aient reçu une lettre officielle.

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