Ce phénomène ne date pas d’hier et il y a quelques semaines, nous avons pu en avoir la preuve lorsqu’une grand-mère a accompagné sa petite-fille au poste de police pour dénoncer un éventuel trafic de drogue. Ce phénomène impliquant des enfants, utilisés comme «passeurs» ou «garants» prend de l’ampleur. Vendredi denier, lors de la conférence de presse du PTr, Arvin Boolell faisait ressortir la ‘volonté inexistante’ du gouvernement d’endiguer ce problème.

Réagissant à de tels propos, lors de son face à la presse samedi dernier, la ministre Kalpana Koonjoo-Shah a assuré que de tels cas sont traités avec le plus grand sérieux. « Arvin Boolell est à côté de la plaque lorsqu’il dit qu’il y a une volonté inexistante du gouvernement face au fléau de la drogue. Certes, le travail de l’Opposition est d’engager le débat, mais ces propos ne sont pas raisonnables. Les enfants qui deviennent victimes de trafiquants ne sont pas des laissés-pour-compte. Cela concerne non seulement mon ministère, mais aussi la police et la justice dans son ensemble. Au ministère, nous allons continuer à offrir le soutien psychologique aux enfants mais aussi établir un suivi, d’où la Children’s Act de 2020 pour protéger ces derniers, » souligne la ministre.

Ces lois vont d’une part protéger les enfants, mais il ne faut pas pour autant oublier la responsabilité des parents. La protection, le développement et l’accompagnement de l’enfant commencent tout d’abord à la maison. C’est le devoir de tout un chacun. Dans cette optique, une campagne médiatique a été enclenchée par le ministère de tutelle. Des officiers de la CDU ainsi que ceux de la Family Protection Unit seront dans les écoles pour expliquer aux enfants le fonctionnement de ces lois.

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