Dans sa plainte déposée en Cour suprême le 28 novembre, Navin Ramgoolam estime qu’une série d’irrégularités dans la préparation des scrutins du 7 novembre et le dépouillement des bulletins, le lendemain, doit mener à l’invalidation des élections. Dans sa pétition électorale, le leader du Parti travailliste demande qu’en l’absence d’une invalidation pure et simple de l’élection de Vikram Hurdoyal, Sunil Bholah et Zahid Nazurally, la Cour suprême ordonne que les bulletins soient à nouveau dépouillés.
Dans sa plainte, Ramgoolam dénonce, entre autres, le retard avec lequel l’exercice de dépouillement a commencé. Il allègue également qu’au lieu d’être imprimés à l’imprimerie du gouvernement à La Tour Koenig, les bulletins de vote l’ont été dans l’imprimerie privée Quad Printers à Coromandel.
Plus globalement, le chef des rouges estime que le fait que 6800 personnes n’aient pu voter a entaché la crédibilité du processus électoral. Il dénonce également, dans son affidavit, la couverture partisane de l’actualité politique par la radiotélévision nationale. Et notamment la diffusion de détails sur ses comptes bancaires.
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