L’Hôtel du gouvernement réagit face aux critiques sur les chiffres de la dette des entreprises publiques. Il dément certaines affirmations «pouvant prêter à confusion», comme celle insinuant que la dette du secteur public va franchir la barre des 70% du PIB. Entre autres, il indique que la ligne de crédit mise à disposition de la SBM (Mauritius) Infrastructure Development Company Ltd par l’EXIM Bank of India ne peut être comptabilisée comme une dette, aucun déboursement n’ayant été effectué jusqu’ici.

Il souligne que les dépenses encourues par Metro Express Ltd ont été couvertes par l’injection de capitaux propres par le gouvernement dans cette société grâce aux subventions de l’Inde. Il fait aussi ressortir que tout déboursement de la ligne de crédit à SBM (Mauritius) Infrastructure Development Company Ltd, une société détenue à 100% par la State Investment Corporation, sera traité comme une dette du secteur public, car celle-ci appartient à l’Etat.

Il rappelle également que les dettes des entreprises publiques telles que le Central Electricity Board et la Central Water Authority, qu’elles soient garanties ou non par le gouvernement, ont toujours été incluses dans la dette du secteur public. C’est ce qui explique pourquoi la dette de Mauritius Telecom pour le projet Safe City est comprise dans la dette du secteur public. Quant à la SICOM, elle a beaucoup plus d’actifs que de passifs, précise-t-il.

En ce qu’il s’agit des dommages de 128 millions de dollars, soit l’équivalent de Rs 4,5 milliards, que la State Trading Corporation doit verser à la société Betamax en vertu du verdict du Centre d’arbitrage international de Singapour, le gouvernement souligne qu’elle ne peut être considérée comme une dette étant donné que le litige doit être tranché par la Cour suprême mauricienne.

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