Le coup d’envoi de la compétition Street Dance Battle 2021, a été donné par Stephan Toussaint, ministre de la Jeunesse, des sports et des loisirs, mardi, au Côte d’Or National Sports Complex. Une équipe d’ION News est allée à la rencontre des anciens champions de la Street Dance et des amoureux de cette discipline. A l’image de Jaimy Nobin qui la pratique depuis plus de 12 ans. Plus précisément la Break Dance, dit-il, qui est un mélange de Hip Hop et d’acrobaties. « Avant je pratiquais les arts martiaux mais c’est la Street Dance qui m’a permis de forger mon caractère », souligne-t-il. A part à Maurice, il a participé à des compétitions à La Réunion, en France et en Afrique du Sud. « Il y a plusieurs styles dans la break dance et chacun peut se perfectionner dans ce qu’il veut. Performer devant une audience c’est beaucoup de pression mais la sensation est indescriptible. Et puis cela me permet tout simplement d’avoir une bonne santé. »
Autre amoureux de la Street Dance, Emmanuel Leveille. « J’avais 10 ans quand j’ai découvert la Street Dance et aujourd’hui j’en ai 28. C’était dans une publicité où il y avait la fameuse ‘wave’. Mais à cette époque, ce n’était pas encore connu », souligne-t-il. Ce qui lui plaît dans cette danse, c’est son potentiel de créativité. Il encourage d’ailleurs les jeunes à s’y mettre. « Zot tou ena zot intelizans ek zot la fors dan zot fason. ». Il faut tout simplement croire en soi, dit-il.
Pour Wasley Dimaika, c’est à 14 ans qu’il a commencé la Street Dance et « cela a apporté un sens à ma vie ». Son style c’est le ‘dancehall’. « J’encourage vivement les jeunes à y participer et de montrer à tout le monde leur talent. C’est une façon comme une autre de créer leur propre identité. Ils peuvent exprimer leurs joies et leurs déceptions à travers la danse. » Sentiment partagé par la jeune Nelly Buruth, âgée de 13 ans. Elle est la championne de la 3e édition de cette compétition dans la catégorie enfants. « Depuis l’âge de 4 ans je danse et je suis très fière de ce que je fais. La Street Dance est devenue ma passion », dit-elle simplement.
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