L’école médicale se retrouve au milieu de tirs croisés de la commission anticorruption, de la Tertiary Education Commission (TEC), du gouvernement et du Medical Council depuis les allégations d’irrégularités dans ses opérations.

Si l’ICAC a été la première à déclencher une enquête préliminaire dès jeudi, le gouvernement n’a pas tardé à réagir en instituant un comité sur la question ce vendredi. Un panel a été chargé par le Conseil des ministres de déterminer si les allégations rapportées dans la presse sont fondées. En vérifiant notamment si les provisions du Clinical Training Framework et le Supplemental Agreement entre le ministère de la Santé et la Dr D.Y. Patil Medical School (DDPMS) ont bien été respectées. Par ailleurs, le gouvernement annonce également qu’un groupe d’universitaires anglais visitera le pays afin de conduire un audit de la qualité de l’enseignement dispensé par toutes les institutions tertiaires du pays.

Pendant ce temps, le conseil de l’ordre des médecins donne également de la voix. Ce samedi matin, Baboo Servansing, président du Medical Council, a expliqué sur Radio Plus que les étudiants de DDPMS n’ont même pas le droit d’accompagner des médecins spécialistes dans nos hôpitaux publics. Or, les deux étudiants par qui le scandale est arrivé affirment qu’ils ont  non seulement accompagné des médecins au Jawarharlal Nehru Hospital de Rose-Belle mais qu’ils y ont également ausculté des patients.

La DDPMS semble également faire l’objet d’une attention renouvelée à la TEC. Celle-ci cherche à déterminer si toutes les écoles médicales et les cours dispensés par les écoles médicales de Dr D.Y. Patil en Inde sont dûment reconnus par le conseil de l’ordre des médecins de l’Inde. Une vérification sur le site du Medical Council de l’Inde semble indiquer qu’au moins une école médicale de l’institution est dûment reconnue par le conseil de l’ordre des médecins de la Grande Péninsule.

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