Le directeur général de Currimjee Jeewanjee n’entend pas laisser passer les critiques formulées contre l’hôtel Le Chaland que construit son entreprise à La Cambuse. Stoppé depuis 6 mois suite à un ordre de la Tribunal de l’environnement, le projet redémarrera, affirme Anil Currimjee. Il se terminera même dans le délai spécifié de 36 mois lors de la signature du bail par l’Etat. L’homme d’affaires pense, en effet, que les rapports d’experts mettront à mal les arguments utilisés par les opposants devant la justice. En démontrant que le projet ne représente aucun danger par rapport à l’environnement de cette région du sud de l’île.

Évoquant l’action de certains mouvements opposés au projet, Anil Currimjee dénonce ce qu’il considère être leur approche « sélective ». Car, précise-t-il, des pratiques préjudiciables à l’environnement se poursuivent dans d’autres lieux touristiques sur le littoral, sans que cela n’interpelle les opposants aux projets du Chaland. Face à l’opposition, le patron de Currimjee Jeewanjee relativise les choses. Affirmant que les contacts pris avec les riverains et acteurs sociaux de la région de La Cambuse ont été positifs jusqu’ici. Le projet, assure Anil Currimjee, créera de l’emploi dans la région et permettra des développements d’infrastructures.

Abordant l’état de l’économie nationale, le directeur général de Currimjee Jeewanjee estime que le gouvernement et le Premier ministre font preuve de volontarisme. Toutefois, il estime que des mesures ambitieuses doivent être prises notamment dans le domaine de l’ouverture. Car pour Anil Currimjee, seul un afflux conséquent de migrants étrangers qualifiés et compétents permettra au pays de s’engager sur une nouvelle trajectoire de développement.

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