La Financial Services Commission (FSC) réagit face au barrage de critiques du grand public par rapport à la manière dont le dossier British American Insurance (BAI) a été traité. Dans un communiqué émis ce matin, le régulateur du secteur des assurances affirme que l’entreprise a été « sous étroite surveillance » et qu’une trace de toutes les actions prises à son encontre depuis les dernières années a été dûment enregistrée.

La FSC explique ainsi qu’en vertu de l’Insurance Act de 2005, elle a évalué les investissements des fonds collectés par la BAI dans les compagnies appartenant au même groupe. Le régulateur affirme que des directives intimant l’ordre à l’entreprise de restructurer ses investissements ont été communiquées. Faisant même appel au Fonds monétaire international pour contrôler la mise en œuvre des directives de la FSC par la compagnie d’assurances.

Le régulateur affirme, en fin de communiqué, avoir toujours agi pour préserver « l’intérêt national et la réputation de Maurice en tant que centre financier international » avant d’affirmer qu’il sera inapproprié de faire d’autres commentaires au moment où les conservateurs Oosman et Bonieux évaluent la position financière de BAI.

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