Décidément, la Covid-19 a de nombreuses répercussions sur plusieurs aspects de la vie quotidienne. Non seulement les salles de réception sont-elles contraintes de revoir leur façon d’opérer, mais également les pâtisseries. En effet, avec les nouvelles mesures restrictives pour les mariages et autres événements, certaines commandes ont dû être annulées. Cette situation n’est pas évidente, vu que des enseignes attendaient vivement la saison des mariages pour se refaire une santé financière.

C’est la situation d’une pâtisserie renommée de la capitale, dont le gérant n’a d’autre choix que de faire avec la situation. « Nous sommes dans une impasse mais il faut rester vigilants. Nous n’avons guère le choix : certaines commandes ont dû être remboursées. D’autres demandent une remise vu le nombre réduit d’invités », nous explique-t-il.

Avec les fêtes de fin d’année qui arrivent à grands pas, des gérants de commerces sont dans le doute, à l’instar d’Iqbal, grossiste dans la capitale. «Avec le variant Delta présent à tous les coins de rues, le public veut limiter ses déplacements. Je me demande comment nous allons travailler surtout avec la Noël et le Nouvel an qui approchent. Sept ans plus tôt on pouvait ouvrir dès fin novembre et organiser notre Late Night Shopping mais avec la crise sanitaire actuelle, je pense que des jours difficiles sont à venir », estime-t-il.

La Covid-19, une fois de plus, vient jouer au trouble-fête mais il ne faut pas non plus négliger le fait que le virus est neuf à dix fois plus contagieux. Une personne malade peut contaminer 30 autres autour d’elle, voilà pourquoi les gestes barrières sont de rigueur. Dès ce lundi, la campagne vaccinale pour les High Risk Patients démarre dans les hôpitaux du pays. Les personnes concernées doivent apporter leur carte d’identité et l’avis de leur médecin traitant.

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