Une délégation mauricienne, dirigée par la ministre de l’Egalité des genres et du bien-être de la famille, Kalpana Koonjoo-Shah, et composée de représentants dudit ministère, de l’Attorney’s General Office et de la mission permanente de Maurice auprès de l’Office des Nations unies à Genève, est intervenue à Genève, en Suisse, les 17 et 18 janvier, dans le cadre de la 92e session du Committee on the Rights of the Child (CRC) des Nations unies, pour l’examen du rapport combiné des sixième et septième rapports périodiques.

En présentant le rapport, Kalpana Koonjoo-Shah a déclaré que le gouvernement mauricien avait prévu plusieurs mesures budgétaires pour soulager ceux qui ont été les plus touchés par les défis mondiaux, notamment les personnes âgées, les femmes et les enfants. Ces mesures de soutien, a-t-elle souligné, comprennent des subventions pour stabiliser les prix des denrées alimentaires, des programmes d’aide salariale pour maintenir l’emploi, et la mise en place de programmes de vaccination gratuite pour les enfants.

Kalpana Koonjoo-Shah a indiqué que depuis la présentation du dernier rapport, la Children’s Act 2020, the Child Sex Offenders Register Act 2020, et la Children’s Court Act 2020, qui ont été adoptées à l’Assemblée nationale en décembre 2020, ont été promulguées à compter du 24 janvier 2022. Dans le cadre des efforts du gouvernement en faveur de la désinstitutionalisation de la prise en charge alternative, le Child (Foster Care) Regulations 2022 permet de placer davantage d’enfants au sein d’une structure familiale, avec une augmentation de l’allocation versée aux parents d’accueil pour encourager un plus grand nombre de foyers d’accueil, a-t-elle indiqué.

S’exprimant sur la Children’s Act 2020, Kalpana Koonjoo-Shah a déclaré qu’un enfant était défini comme une personne âgée de moins de 18 ans, sans aucune dérogation, et que le mariage des enfants était également interdit par la loi, le code civil étant modifié en conséquence. En outre, elle a souligné qu’un système avait été mis en place à Maurice pour les déclarations de naissance tardives afin de garantir que chaque enfant du pays ait un nom et une identité. Une interdiction générale des châtiments corporels a été prévue par la loi afin de soutenir davantage les efforts visant à éliminer la violence contre les enfants, a-t-elle ajouté.

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